DÉCOUVERTE EN VIDÉO : Les Ă©changes radio entre pilotes et tour de contrĂŽle Ă©clairent l’atterrissage d’urgence d’un Boeing Ă  Mirabel

DÉCOUVERTE EN VIDÉO : Atterrissage d’urgence d’un Boeing Ă  Mirabel

Les rĂ©centes communications radio entre l’équipage du vol NRL 662 de Nolinor Aviation et la tour de contrĂŽle de Nav Canada Ă  Mirabel mettent en lumiĂšre les circonstances entourant un atterrissage d’urgence survenu lors d’un vol au dĂ©part de QuĂ©bec. Alors que les pilotes dĂ©claraient une urgence en vol, la tour n’Ă©tait pas au courant de la situation critique jusqu’Ă  environ une heure aprĂšs le dĂ©but de la procĂ©dure. Cette rĂ©vĂ©lation a soulevĂ© des questions sur la gestion des urgences aĂ©riennes. Les pilotes ont tentĂ© un atterrissage avec un problĂšme technique liĂ© aux flaps, mais en touchant le sol, le train d’atterrissage s’est effondrĂ©, entraĂźnant des Ă©tincelles et la activation des masques Ă  oxygĂšne. Fort heureusement, aucun blessĂ© n’a Ă©tĂ© recensĂ© parmi les 87 passagers Ă  bord.

EN BREF

  • Atterrissage d’urgence d’un Boeing 737 Ă  l’aĂ©roport de Mirabel.
  • Vol NRL 662 de la compagnie Nolinor Aviation.
  • DĂ©collage de QuĂ©bec avec 87 passagers Ă  bord.
  • DĂ©claration de Pan! Pan! pour signaler une urgence en vol.
  • IncomprĂ©hension avec la tour de contrĂŽle, absence d’alerte initiale.
  • Alerte sur un problĂšme de volets, fuite de fumĂ©e et Ă©tincelles lors de l’atterrissage.
  • Demande de prĂ©sence des services d’urgence aprĂšs l’atterrissage.
  • Aucun blessĂ© aprĂšs l’incident, mais des dĂ©gĂąts importants sur l’appareil.
  • EnquĂȘte du Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports en cours.

Un rĂ©cent incident survenu Ă  l’aĂ©roport de Mirabel a mis en lumiĂšre l’importance des communications radio entre les pilotes et la tour de contrĂŽle. Les Ă©changes, rĂ©vĂ©lĂ©s par Noovo Info, montrent une situation chaotique oĂč la tour semblait ignorante des urgences auxquelles faisait face le vol NRL 662. Cet article explore les dĂ©tails de cet incident exceptionnel, oĂč un Boeing 737 a dĂ» effectuer un atterrissage d’urgence, ainsi que les implications pour la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne.

Un vol perturbé

Le vol NRL 662, opĂ©rĂ© par la compagnie Nolinor Aviation, a dĂ©collĂ© de QuĂ©bec Ă  destination de Bagotville mercredi matin. Cependant, un problĂšme technique a contraint l’Ă©quipage Ă  dĂ©clarer une urgence en vol, ce qui les a poussĂ©s Ă  se rediriger vers Mirabel. MalgrĂ© la gravitĂ© de la situation, la tour de contrĂŽle n’Ă©tait pas informĂ©e des circonstances entourant l’avion. Ce manque d’informations critiques aurait pu avoir de graves rĂ©percussions sur la gestion de l’urgence.

Les alarmes oubliées

Alors que l’appareil s’approchait de Mirabel, les Ă©changes radio montrent un contrĂŽleur visiblement surpris de recevoir un message d’urgence sans avoir Ă©tĂ© prĂ©venu auparavant. « Pan! Pan! » est un terme utilisĂ© pour signaler une situation nĂ©cessitant une attention immĂ©diate, mais qui ne requiert pas encore une intervention d’urgence directe. L’incomprĂ©hension qui suivit rĂ©vĂ©la une faille inquiĂ©tante dans le transfert d’informations entre les diffĂ©rents centres de contrĂŽle.

Un des pilotes, rĂ©alisant que la communication n’avait pas Ă©tĂ© correctement relayĂ©e, a exprimĂ© sa surprise face Ă  la mĂ©connaissance de la tour de contrĂŽle. « Je suis vraiment curieux que le transfert de MontrĂ©al n’a pas Ă©tĂ© fait dans le message sur Pan! Pan! », a-t-il dĂ©clarĂ©. Cette situation souligne l’importance d’une communication fluide et efficace en situations critiques.

La réaction des contrÎleurs

Le contrĂŽleur de Mirabel, face Ă  cette confusion, a immĂ©diatement demandĂ© aux pilotes de confirmer leur Ă©tat. « Affirmatif. On avait ça depuis le dĂ©but sur l’approche Ă  Bagotville », a rĂ©pondu l’un d’eux. À ce moment-lĂ , il Ă©tait dĂ©jĂ  trop tard pour dĂ©ployer les services d’urgence. Habituellement, lorsque qu’un message « Pan! Pan! » est Ă©mis, les units d’intervention doivent se prĂ©parer et se positionner prĂšs de la piste pour accueillir l’appareil. Dans ce cas prĂ©cis, les mesures nĂ©cessaires n’avaient pas Ă©tĂ© prises.

Assistance non sollicitée

Le contrĂŽleur a, nĂ©anmoins, proposĂ© l’intervention des services de secours, mais les pilotes, pensant que le problĂšme Ă©tait mineur, ont dĂ©clinĂ© cette offre. « Ce sont juste les flaps qui n’ont pas descendu. [
] Pas besoin d’assistance », ont-ils prĂ©cisĂ©. Cette dĂ©cision, bien que comprĂ©hensible Ă  cet instant, a conduit Ă  une situation imprĂ©vue lors de l’atterrissage.

L’atterrissage chaotique

Bien que les pilotes aient tentĂ© de gĂ©rer la situation, l’atterrissage s’est avĂ©rĂ© dramatique. Lors du contact avec la piste, le train d’atterrissage arriĂšre gauche s’est effondrĂ©. Ce dĂ©faillance a causĂ© un dĂ©sĂ©quilibre de l’appareil, entraĂźnant une glissade rapide sur la piste, tout en gĂ©nĂ©rant des Ă©tincelles et de la fumĂ©e due au frottement. Des passagers ont filmĂ© la scĂšne Ă  l’intĂ©rieur de la cabine, un moment qui a rĂ©vĂ©lĂ© l’angoisse palpable ressentie par tous. Les masques Ă  oxygĂšne ont Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©s, mettant en Ă©vidence la gravitĂ© de la situation.

Communications critiques

Dans les minutes suivant l’atterrissage, l’un des pilotes a Ă©mis un nouvel appel radio d’urgence : « Mayday! Mayday! Mayday! Nolinor 662! » RĂ©pondant Ă  cet appel dĂ©sespĂ©rĂ©, le contrĂŽleur a informĂ© l’Ă©quipage que les vĂ©hicules d’urgence Ă©taient en route. Cependant, la panique ne s’est pas installĂ©e dans la voix des pilotes, qui ont cherchĂ© Ă  savoir la visibilitĂ© de la fumĂ©e Ă  l’extĂ©rieur, recevant une rĂ©ponse rassurante : « Il n’y a pas de flamme et la fumĂ©e se dissipe ».

Les consĂ©quences de l’incident

À ce moment-lĂ , il Ă©tait Ă©tabli que l’appareil transportait encore 2000 kilos de kĂ©rosĂšne, une quantitĂ© potentiellement dangereuse en cas d’incendie. L’Ă©vacuation a Ă©tĂ© organisĂ©e avec succĂšs grĂące au dĂ©ploiement des toboggans d’urgence, permettant d’Ă©vacuer les 87 passagers. Heureusement, aucune blessure n’a Ă©tĂ© signalĂ©e, bien que le Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports (BST) ait indiquĂ© que l’aĂ©ronef avait subi des dommages considĂ©rables.

Investigation en cours

Les enquĂȘteurs du BST ont rapidement pris en charge la situation, et une inspection approfondie de l’appareil a Ă©tĂ© lancĂ©e. Les images et vidĂ©os des passagers, montrant des Ă©tincelles et une fumĂ©e intense, ont depuis suscitĂ© beaucoup d’intĂ©rĂȘt, rendant cet incident critique pour l’analyse de la sĂ»retĂ© aĂ©rienne dans le Canada. Les leçons Ă  tirer de cet incident doivent Ă©galement s’Ă©tendre Ă  la nĂ©cessitĂ© d’une formation continue en matiĂšre de communication pour les Ă©quipes au sol et en vol.

Pour observer plus en dĂ©tail l’incident, les vidĂ©os des Ă©changes radio sont accessibles sur divers sites d’information, offrant un aperçu prĂ©cieux des Ă©vĂ©nements qui ont menĂ© Ă  cet atterrissage d’urgence. De telles rĂ©vĂ©lations soulignent les lacunes existantes dans la gestion des crises aĂ©ronautiques, posant la question de la sĂ©curitĂ© aĂ©roportuaire et des mĂ©canismes de communication entre les pilotes et le personnel au sol.

Vous pouvez consulter les détails de cet incident sur des sites comme JDM et Noovo Info pour un accÚs direct aux vidéos.

Le rĂ©cent incident impliquant un Boeing de la compagnie Nolinor Aviation Ă  l’aĂ©roport de Mirabel a suscitĂ© de vives rĂ©actions, notamment en raison des communications radio qui ont Ă©tĂ© rendues publiques. Ces Ă©changes mettent en lumiĂšre la confusion qui a entourĂ© l’atterrissage d’urgence du vol NRL 662.

Lors de l’alerte d’urgence, l’Ă©quipage avait signalĂ© un problĂšme technique en utilisant le terme « Pan! Pan! », une procĂ©dure standard pour indiquer une situation pressante mais non critique. Pourtant, il s’est avĂ©rĂ© que la tour de contrĂŽle de Mirabel n’était pas informĂ©e de cette urgence, dĂ©clenchant une sĂ©rie de malentendus.

Un des pilotes a exprimĂ© son Ă©tonnement lors des Ă©changes avec le contrĂŽleur : « Je suis vraiment curieux que le transfert de MontrĂ©al n’a pas Ă©tĂ© fait dans le message sur Pan! Pan! ». Ce constat a soulignĂ© un manque de communication qui aurait pu compromettre la sĂ©curitĂ© des opĂ©rations.

Traditionnellement, le dĂ©clenchement d’un message « Pan! Pan! » engage la mobilisation des services d’urgences au sol. Cependant, dans ce cas prĂ©cis, aucune mesure prĂ©ventive n’a Ă©tĂ© mise en place, ce qui soulĂšve des questions quant aux protocoles d’urgence Ă  la tour de contrĂŽle.

MalgrĂ© la gravitĂ© de la situation, les pilotes ont refusĂ© l’assistance des camions de pompiers, estimant que le problĂšme liĂ© aux volets Ă©tait mineur. Leur confiance s’est malheureusement heurtĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© lorsque le train d’atterrissage arriĂšre gauche s’est effondrĂ© Ă  l’atterrissage.

Des images capturĂ©es par des passagers tĂ©moignent de la violence de l’impact, avec des Ă©tincelles ainsi que de la fumĂ©e s’Ă©chappant de l’avion. Ce moment dramatique a nĂ©cessitĂ© l’activation des masques Ă  oxygĂšne, illustrant la gravitĂ© de l’incident.

Les communications finales entre les pilotes et la tour de contrĂŽle montrent un certain niveau de calme, malgrĂ© la tension palpable. « Nolinor 662! On roule les vĂ©hicules (d’urgence) », a informĂ© le contrĂŽleur, tandis que les pilotes s’assuraient que la situation Ă©tait sous contrĂŽle, bien qu’ils aient toujours 2000 kilos de kĂ©rosĂšne Ă  bord.

Les enquĂȘtes en cours par le Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports rĂ©vĂ©leront sans doute d’autres dĂ©tails cruciaux sur cet incident. En attendant, les Ă©changes radio continuent d’Ă©clairer non seulement l’Ă©vĂ©nement en soi, mais aussi la nĂ©cessitĂ© d’une coordination efficace au sein des Ă©quipes de contrĂŽle aĂ©rien.

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