Boeing : Livraison de quatorze avions en octobre, malgré le contexte de grève

Boeing a réussi à livrer quatorze avions en octobre, et ce, malgré une grève qui a paralysé la production dans ses deux principales usines durant plus de cinquante jours. Les livraisons comprennent notamment neuf exemplaires du 737 MAX, le modèle le plus vendu du constructeur, ainsi qu’un 767-300 de fret. Bien que la production ait été impactée par l’arrêt de travail, certains appareils ont tout de même été remis aux clients grâce à des équipes non syndiquées. Les ouvriers ont repris le travail le 4 novembre après avoir validé un nouvel accord. Sur l’année, 305 avions ont été livrés en dix mois, un chiffre en baisse par rapport aux 405 avions livrés l’année précédente sur la même période.

EN BREF

  • Boeing a livré quatorze avions en octobre.
  • Malgré une grève prolongée de plus de cinquante jours.
  • Livraisons comprenant neuf 737 MAX, un 767-300 et quatre 787 Dreamliner.
  • Production paralysée dans les usines de Renton et Everett.
  • Accord social finalement validé le 4 novembre.
  • Commandes brutes de 63 avions, dont quarante 737 MAX 8 par Avia Solutions Group.
  • Carnet de commandes à 6246 avions à la fin d’octobre.

Le constructeur aéronautique américain Boeing a effectué la livraison de quatorze avions en octobre, malgré une grève prolongée qui a paralysé la production de ses principales usines pendant plus de cinquante jours. Ces livraisons comprennent principalement le modèle 737 MAX, qui demeure le best-seller de la marque, ainsi qu’un 767-300 de fret. Le retour à une production normale s’annonce toutefois long, en raison des perturbations causées par le mouvement social.

Contexte de la grève industrielle

La grève a débuté le 13 septembre et a touché plus de 33 000 ouvriers travaillant dans les usines de Boeing situées à Renton et Everett, près de Seattle. Les travailleurs ont massivement rejeté un projet d’accord social, entraînant une cessation d’activité qui a eu des répercussions importantes sur la production. Cette situation a conduit à un gel des assemblages, notamment des modèles 777 et plusieurs programmes militaires, bien que la production du 787 Dreamliner ait continué à un rythme normal dans une usine sans représentation syndicale sur la côte Est des États-Unis.

Les livraisons d’octobre et leurs implications

Au cours du mois d’octobre, Boeing a réussi à livrer neuf avions 737 MAX et quatre 787 Dreamliner, en plus d’un 767-300 destiné au fret. Cela témoigne de la capacité du constructeur à mobiliser ses ressources en dépit des perturbations causées par la grève. Les livraisons en question se sont appuyées sur des appareils déjà produits avant le début de la grève, en utilisant le personnel non syndiqué qui n’a pas été affecté par le mouvement.

Cette performance pourrait offrir un certain répit à Boeing sur le plan financier, car l’entreprise perçoit généralement environ 60 % du prix d’un avion à la livraison. À ce jour, les chiffres montrent que 305 avions ont été livrés depuis le début de l’année 2024 contre 405 pour la même période en 2023. Les répercussions de ces livraisons sur les finances de l’entreprise seront évaluées dans les mois à venir, surtout en tenant compte des effectifs restreints et de la nécessité d’une reprise progressive de la production.

Reprise des activités et nouveau contrat

Le 4 novembre, les ouvriers de Boeing ont finalement approuvé un nouveau contrat, permettant une reprise des travaux programmée pour le 7 novembre, bien que certains aient eu le choix de réintégrer les chaînes de production dès le début de la semaine précédente. Cette décision marque une étape cruciale vers un retour à la normale dans les usines de Boeing, mais les retards accumulés pourraient ralentir la cadence de livraison dans un avenir proche.

Par ailleurs, Boeing indique avoir enregistré 63 commandes brutes au mois d’octobre, dont quarante 737 MAX 8 émanant de la société irlandaise Avia Solutions Group, un nouveau client. Cette commande ferme représente environ 4,86 milliards de dollars au prix catalogue, ce qui pourrait substantiellement améliorer le carnet de commandes de Boeing. Avia dispose également d’une option pour 40 exemplaires supplémentaires, renforçant la dynamique autour du modèle 737 MAX.

Impact des annulations sur les chiffres de production

Malgré ces nouvelles commandes, les chiffres de commande nettes doivent être nuancés. Ces derniers mois, Boeing a observé d’importantes annulations et ajustements selon les normes comptables ASC 606. Entre janvier et octobre, le constructeur a enregistré 378 commandes brutes, mais seulement 141 commandes nettes après avoir pris en compte 43 annulations et 194 ajustements.

Perspectives futures et situation du carnet de commandes

À la fin octobre, le carnet de commandes de Boeing se compose de 6246 avions, dont 4177 appartiennent à la famille 737 MAX. Cela représente une valeur estimée à plus de 500 milliards de dollars. Les prévisions pour l’industrie aéronautique sont donc positives, mais le contexte de grève et les ajustements financiers liés aux commandes en cours pourraient poser des défis supplémentaires à la montée en cadence et à la gestion des livraisons.

Conclusion sur le rôle de Boeing dans l’industrie aéronautique

Boeing continue à jouer un rôle clé dans l’industrie aéronautique mondiale. Sa capacité à livrer des appareils même en période de grève montre sa résilience face à des défis importants. Le constructeur devra jongler avec la nécessité de satisfaire les commandes en cours tout en rétablissant une production stable. Les implications de ces événements sur les marges de profit et la position concurrentielle par rapport à des rivaux comme Airbus seront à observer de près dans les mois à venir. Ces enjeux soulignent également l’importance d’un dialogue constructif avec les syndicats et les employés pour éviter de futures interruptions de production, tout en poursuivant des développements stratégiques afin de maintenir un bon équilibre entre innovation et rentabilité dans un secteur en constante évolution.

En octobre, le constructeur américain Boeing a réussi à livrer quatorze avions, malgré une grève qui a affecté la production de ses deux principales usines pendant plus de cinquante jours. Cette situation a étonné de nombreux observateurs de l’industrie aéronautique qui prévoyaient des perturbations majeures dans la chaîne d’approvisionnement.

Les données récemment publiées indiquent que Boeing a remis neuf exemplaires du 737 MAX, son modèle le plus populaire, ainsi qu’un 767-300 de fret. Ce chiffre est d’autant plus remarquable que les usines de Renton et d’Everett, dans l’État de Washington, ont été largement paralysées par cette grève qui a débuté le 13 septembre.

Selon des sources internes, les ouvriers ont finalement voté pour valider un accord le 4 novembre, ce qui a permis une reprise du travail. Cependant, la reprise des opérations normales devrait nécessiter plusieurs semaines, créant ainsi un impact durable sur la production et les livraisons à venir.

Malgré les défis posés par la grève, Boeing a pu livrer des appareils qui avaient été assemblés avant le début du conflit grâce à des employés non syndicaux. Cependant, la production des modèles 777 et de nombreux avions militaires a été fortement impactée par cette situation de cessation de travail.

Avec un total de 305 avions livrés depuis le début de l’année, Boeing enregistre une baisse par rapport aux 405 livraisons de l’année précédente sur la même période. Les analystes soulignent que le groupe a reçu des commandes pour 63 nouveaux appareils, dont des 737 MAX 8 de la société Avia Solutions Group, marquant l’entrée d’un nouveau client sur le marché.

L’impact financier des livraisons est également significatif, avec Boeing percevant environ 60 % du prix des avions au moment de leur livraison. Les récents développements, notamment la commande de dix Dreamliner par la compagnie chilienne Latam, offrent un certain répit à l’avionneur en ces temps difficiles.

À la fin d’octobre, le carnet de commandes pour Boeing comprenait 6246 avions, représentant une valeur cumulée de plus de 500 milliards de dollars, ce qui indique une demande continue au sein de l’industrie aéronautique, malgré les turbulences récentes.

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